On dit souvent que la photographie est l’art de la lumière et de l’optique. Roland Barthes pensait plutôt que le génie de la photographie réside dans la chimie des grains d’argent qui, en noircissant, fixent la lumière et l’instant. Mais à dire vrai, il n’y aurait pas non plus de photographie sans matière ni sans ces textures, qui à l’instar des microsillons d’un disque vinyle, gravent et révèlent les histoires, les joies, les peines et les temps longs de l’aventure humaine.
Cette série est dédiée à Christiane, François, Patrick, Vincent et autres anonymes arlésiens aux visages riches de ces rides qui donnent au temps sa matière.